© JF Macaigne |
Vous
avez l'âme d'un Robinson
avec quelques désirs de
civilisation quand même ?
Praslin
est faite pour vous.
A
un petit quart d'heure de vol de Mahé, aux Seychelles, dans un
avion qui sent bon son Indiana Jones (mais avec tout le confort, je
vous rassure), un ancien Eden s'offre à vous.
Le
premier à avoir vu l'île sous cet angle est le Général
Gordon, arrivant de Karthoum, lorsqu'il se trouva nez à nez avec
un cocofesse. Il faut dire que cette énorme noix de coco a une
forme très évocatrice
surtout pour les hommes. Les
dames ne sont d'ailleurs pas en reste puisque la version mâle
du fruit (l'arbre est pour ainsi dire sexué) ressemble, les fleurs
en plus, à ce que l'homme a de plus sensible dans son anatomie
- mon Dieu, que c'est difficile de présenter ces choses là ! -.
Vous trouverez les cocos dans la folle et exhubérante « Forêt
de Mai », où un chemin serpente au milieu des arbres
géants et des petites cascades. Prévoyez quand même
un pull-over, l'air est frais sous les charmilles !
©
JF Macaigne |
Les
pirates en avaient fait leur cachette de trésors préférée
dans la région, nous, nous viendrons y cacher nos amours. L'endroit
est idéal.
Sourires
partout, amabilité, hospitalité, autant vous dire que
le Seychellois est aux vacances ce que la bonne confiture est à
la tartine : il devient rapidement impossible de lever l'ancre.
Parsemées
de gros cailloux ronds et lisses, idéaux pour jouer à
cache-cache, ou pour changer de maillot lorsqu'on est pudique, les plages
offrent leurs eaux transparentes à nos corps endoloris de la
vie occidentale. C'est tout simplement délicieux de se plonger
tout entier dans le tiède pour démarrer une journée.
© JF Macaigne |
Le
petit déjeuner, au milieu des oiseaux (les cardinaux font
office de moineaux), vous mettra toujours dans l'ambiance. Puis
la journée
s'écoulera sans heurt, entre plongées, ballades, conversations,
safari photos, thé de cinq heures, et les mille autres plaisirs
de l'île. Le soir, à l'heure où le soleil rejoint
Neptune, les chauves-souris commencent à bavarder. Il faut
croire qu'elles en ont beaucoup à raconter tellement elles
sont bruyantes, les petites canailles.
Rassurez-vous,
à l'heure du dîner, tout est à nouveau calme.
Habillez-vous
pour le soir, et rejoignez les autres couples qui se dévorent
des yeux sans vous prêter attention. C'est encore l'une de ces
fameuses nuits Praslinoise qui commence. Demain est un autre jour. Avec
une nouvelle excursion (il y en a tellement) de nouvelles découvertes,
de nouvelles rencontres.
C'est
vrai, finalement, pourquoi rentrer ? |