carnet de voyage

 

 

 

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Un week-end à Saint-Domingue
Guagua à St DomingueHotel Francès, à St DomingueSi vous décidez de vous rendre en République Dominicaine, vous aurez le choix entre une multitude d’hôtels généralement très bien équipés, situés le long des côtes.
Celle que je préfère jusqu’ici est la côte est, vers Punta Cana. Mais je ne suis jamais allé au nord, là où l’on voit les baleines à bosse de janvier à mars. L’inconvénient de Punta Cana est que c’est loin de St-Domingue (4h de route). Or, il FAUT voir St-Domingue. Si vous êtes un peu sensible au romantisme des vieilles pierres et des ambiances décalées, prévoyez deux jour minimum. A deux. Pas en groupe.
Prenez un guagua (sorte de petit bus local, qui fonce la stéréo à fond sur les routes dominicaines au mépris des nids de poule) et mélangez-vous aux Dominicains. Il existe peu de gens plus gentils, plus serviables, plus fiers, plus désireux de partager leur île. Ici, vous êtes un touriste, pas un portefeuille à pattes. Faites-leur confiance. Evidemment, un brin d’espagnol, ça aide…
Evitez de louer une voiture. Les Dominicains sont adorables, mais ils conduisent comme des fous furieux. Pas tous, mais suffisamment pour vous rendre les mains moites et vous donner des frissons. Si vous avez un portefeuille bien rempli, Il y a aussi les taxis. Les prix sont officialisés. Renseignez-vous avant.
Café Bellini, à St Domingue Une fois sur place, trouvez un hôtel en vieille ville (le quartier colonial). Je vous recommande le Sofitel El Francès, qui fait beaucoup penser au célèbre Hôtel California, en plus petit, plus romantique et nettement moins cher. Dîner le soir dans le patio est un pur moment de bonheur. Vous avez également le Mercure, dans El Conde, et tout plein d’autres endroits que vous découvrirez en vous procurant le magazine « Aqui Santo Domingo » à l’Office du Tourisme, à côté de la Cathédrale.
Au chapitre des restaurantPlace Hispanidad, St Domingues, les suggestions gourmandes ne manquent pas. Une mention particulière cependant pour le « Café Bellini », Plazoleta Padre Billini, en zone coloniale, où vous dégusterez une cuisine italienne légère et délicieuse dans un cadre digne d’un musée d’art moderne au milieu de plantes vertes. Citons également le « Caffe Milano », 11, avenue Tiradentes, « Agio », 461, avenue Roberto Pastoriza, et « Seasons », dans la même avenue. Enfin, pour les amoureux de la viande et de la cuisine brésilienne : « Costelao Grand Rodizio », au 19, Atarazana, dans la cité coloniale.
Sur le fond des guitares aigrelettes du merengue, baladez-vous le nez au vent, en essayant de découvrir ce qui se cache derrière les portes cochères. Visitez l’Alcazar, il en vaut la peine, et aussi le Musée de la Marine, en contrebas. Sur la place, vous pourrez prendre un verre dans l’un des bistrots de Tarazana, et aussi dans ce fabuleux petit bistrot français d’El Conde, à côté de l’ambassade de France.
Calle Hostos, St DomingueLe soir venu, faites un tour sur « Las Damas », comme Maria de Tolède et ses amies. Installez vous à côté d’un canon, et imaginez que la ville n’existe pas encore de l’autre côté du fleuve. La forêt vierge emplit l’espace, et les galions sont à l’ancre au bas de la colline, à peine éclairés par une lanterne…
Vous repartirez vers Calle Hostos et ses maisons de couleur, maintenant éclairées par un lampadaire jaune. Vous revenez vers le XXIème siècle. La musique latino s’échappe des bars à grands coups de trompettes. Les magasins de cigares sont encore ouverts. C’est le moment des plaisirs.

Office du Tourisme à Paris :
11 rue Boudreau
75009 Paris
Tél. (331) 43 12 91 91

 

Saint Domingue: rêve ou réalité ?
Texte & Photos JF Macaigne
Les joies du "all inclusive"
 
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