Focus sur Le Mans : le Musée des 24 H
La visite du musée commence par une collection extraordinaire de voitures de courses miniatures. Plusieurs milliers (4300) de petits bolides avec lesquels nous jouions sur les trottoirs, les dessus de murs, bref, toutes les « pistes » imaginaires possibles sur lesquelles nous rêvions être les coureurs du siècle, dans un circuit sans cesse renouvelé, se côtoient comme une armée d’avant-garde de celles qui suivent.
Nos « petites voitures » étaient cabossées, trafiquées, pour rouler plus vite. Celles-ci sont neuves ou presque, personnalisées, toutes différentes. D’un coup de pouce sur le toit ou le capot, nous les expédiions le plus loin possible en essayant de garder une trajectoire rectiligne qui, le plus souvent, se terminait en carambolage. Cela nous menait jusqu’à l’appartement de nos parents.
Ces voitures ci ne bougent pas. Sagement alignées, elles déclenchent les souvenirs aussi sûrement qu’un parfum, un goût, une chanson. On imagine, c’est tout. Pas touche. On pourrait croire que c’est frustrant, mais non. Au contraire. Plus on voit de ces petites merveilles, plus on a envie d’en découvrir d’autres…
On passe ensuite à une autre sorte de rêve, grandeur nature. Il y a parmi ces merveilles quelques maquettes, elles aussi grandeur nature. Mais on ne dira pas lesquelles. Ce serait trop simple.
Le voyage dans le temps va commencer, voici le Musée des 24h du Mans !
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C’est ici, au Mans qu’ont été testées des nouveautés qui ont fait leurs chemins : du revêtement bitumé des routes modernes (1922) aux moteurs hybrides (1998), en passant par l’aérodynamisme, les phares antibrouillard, la traction avant, le moteur arrière, le pneu radial, l’injection, les freins à disque, les moteurs turbo, les phares à Led et maintenant laser, la liste est incroyablement longue.
Le Mans est un mythe, mais aussi plus qu’un mythe. Cette course, c’est aussi des histoires de femmes et d’hommes, des histoires de courage, de ténacité, de volonté, d’exemples, chacun unique en son genre. Qu’on ne se méprenne pas : ces personnages, des pilotes aux mécaniciens, sont tous des athlètes, précis dans leurs gestes, surentrainés, magnifiés dans leur désir de perfection.