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Lübz Notre dernier jour de navigation
fut évidemment trop court. Nous avons quitté Sven à
regrets et avons rejoint la civilisation, en l’occurrence l’écluse
de Bobzin. Un monstre ! sept mètres de profondeur (la hauteur
d’un troisième étage - on se sent tout petit), et
trois millions de litres d’eau. C’est la plus grosse de tout
le parcours, et aussi la plus rapide, et de loin. Le jeune éclusier
nous l’a bien expliqué, dans un anglais impeccable. A
l’écluse, nous avons fait le spectacle. Nous sommes habitués,
maintenant. Les pénichettes rencontrent partout un franc succès.
C’est le côté « sympa » qui séduit.
Et puis, la forme caractéristique fait appel aux sentiments. Tout
le monde a quelque part une péniche hollandaise dans son cœur… Après le petit bac de Slate, qui permet aux habitants de traverser le canal sans aller jusqu’au pont, plus d’un kilomètre plus loin, on arrive à Parchim (prononcez Parkim). Sur la droite, la grosse tour carrée de St Marienkirche domine le bourg… et l’écluse. Celle-ci réunit deux attractions inoubliables : elle est automatique, et à « guillotine ». C’est vous dire que nous baissons la tête en passant dessous (depuis les Gaulois, nous avons peur que le ciel nous tombe dessus, par Toutatis !) et que nous portons une attention extrême à la manœuvre. Enfin, presque… n’exagérons rien.
Le voyage touche à
sa fin, mais nous réserve encore des stupéfactions, tel
ce tipi indien dans un camping près de Matzlow, ou encore cette
piscine olympique (un ex-entraînement pour nageuses d’ex-Allemagne
de l’Est ?) qui jouxte l’écluse. Les choses sont
surprenantes parfois… ------------------------ |
Texte
& photos :JF Macaigne |
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