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La Riviera del Brenta JF Macaigne


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    Pénichette® 1180FB    Chioggia/Malcontenta   Malcontenta/Mira   Mira   Mira/Strà   Strà   Strà/Padoue    Padoue

De Malcontenta à Mira.
Accostez avant ou après le pont et visitez la Villa Foscari, dite « la Malcontenta », en souvenir de la belle Madame Foscari, chagrinée (le mot est faible, paraît-il) d’être exilée dans cet endroit, certes charmant, mais quelque peu éloigné de Venise, de ses fêtes, et de ses plaisirs… Il faut dire que son époux n’était pas si content, lui non plus, du comportement de son épouse dans lesdites fêtes vénitiennes.
Ce petit palais fut construit entre 1555 et 1560 par Palladio, l’architecte génial qui bâtit également nombre de ceuxque vous verrez sur votre parcours. Il est caché des regards par un rideaude saules et d’accacias qui se penchent jusqu’à l’eau. Dans le parc, lauriers et glycines achèvent la séduction. L’endroit est magique. La Villa possède neuf pièces au rez de chaussée, dont le sol est constitué de « terrazo alla veneziana », une sorte d’agglomérat tellement poli qu’il fait penser au marbre. On le retrouve d’ailleurs dans beaucoup des Villas qui bordent la Riviera del Brenta. Dans la pièce centrale, deux mappemondes anciennes accueillent le visiteur. Levez les yeux, c’est sur les murs que la magie s’opère. Partout, là et dans les autres pièces, des fresques sublimes. Des scènes bucoliques, des trompe l’œil, des allégories, des paysages de villes, et de petites saynettes peuplées de satyres, de centaures, de nymphes et de jeunes femmes bien en chair mais peu vêtues. L’atmosphère est charmante, et il est difficile de s’arracher à la beauté des lieux.
Le village de Malcontenta n’offrant qu’un intérêt touristique médiocre, nous continuons notre voyage, et dépassons la Villa Priuli dont on voit surtout les statues qui gardent le parc. Nous entrons dans Oriago, où nous attendent trois ponts : deux tournants, et un rétractable, petite passerelle en fer fleurie, surannée et adorable. En fait, c’est plutôt nous qui attendons les ponts. Après un tango (je m’en vais, je reviens, je repars, etc…) d’environ deux heures de deux opérateurs en gilet jaune fluo, ceux-ci nous ouvrent finalement les susdits ponts. Nous sommes en vacances, nous avons donc le temps… Pressés de sortir du piège, nous ne ferons qu’apercevoir la Villa Moro, construite selon les uns fin XVe et selon les autres fin XVIe, La Villa Mocenigo qui porte encore les armoiries de la famille, et qui abrite actuellement le département Tourisme de l’Université Ca’Foscari de Venise, et la Villa Gradenigo, belle construction classique du XVIe siècle à deux étages.

     
Texte & photos : © JF Macaigne
 
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