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De jour, Aigues-Mortes change de physionomie. Les rues bondées de touristes en mal de Camargue sont parfois difficiles à remonter. On s’oblige à suivre le pas nonchalant du promeneur désœuvré. Il y a quelques belles boutiques, une confiserie immense qui rendrait dingue n’importe quel enfant normalement constitué, des restaurants agréables, et de nobles vieilles pierres à visiter : l’église Notre-Dame des Sablons, la tour Constance, les remparts (on en fait le tour en une heure et demie environ), la chapelle des pénitents gris, la chapelle de pénitents blancs, et bien sûr toutes ces vieilles maisons magnifiques qui bordent les rues pavées.
Après le marché et la visite sous un soleil timide, nous déjeunons dans le carré, puis quittons les vieux murs et leurs souvenirs et rebroussons chemin, direction Palavas-les-Flots, que nous atteignons en fin d’après-midi. Le vent s’est levé, et les petits fanions multicolores des bouées de pêche claquent au vent dans le port. Tout au bout du Lez, la rivière qui sépare la ville en deux, la mer crachote et s’ébroue dans le soir qui tombe. Les lumières s’allument, les quarante-cinq mètres du Phare de la Méditerranée veillent sur la petite église Saint-Pierre, illuminée comme à Noël. Le contraste est saisissant !
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Texte
& photos : J-F Macaigne |