Amsterdam n’est plus qu’à quelques kilomètres. A la vitesse du bateau, cela nous prendra quand même l’après-midi entier.
Les moulins nous accompagnent tout au long du parcours. Nous passons un moment donné par une sorte de petit lac, ou une colonie de cygnes sauvages a élu domicile. Tchaikowsky aurait adoré… La péniche les effraie et ils prennent leur envol. Le spectacle est étonnant. Les ailes déployées, le cou tendu, ils courent sur l’eau, puis s’arrachent à la pesanteur et au liquide, dans un effort de tout leur corps. On dirait un décollage de bombardier, dans un bruit d’ailes incroyable.

Plus loin, c’est un héron qui nous régale de son vol gracile. Et partout, les poules d’eau s’activent. Monsieur ramène les brindilles que madame arrange autour d’elle, sans déranger la couvée. Un vrai moment d’intimité.

Nous arrivons à Amsterdam au couchant, à l’heure où les grandes péniches anciennes en bois rentrent de leur journée de balade, gorgées de touristes ravis. Retour au point de départ, la base de Sixhaven. Ce soir et demain, encore une petite visite de la ville pour les dernières emplettes d’oignons de tulipes (à ne pas manquer), puis nous traverserons la ville par les canaux, un mini voyage inoubliable, avant de rejoindre Loosdrecht pour rendre notre bateau, avec regret. Mais tout ceci est une autre histoire…

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