J’adore
Amsterdam. C’est la ville la plus folle, la plus inventive, la
plus belle, la plus riche en découvertes de toutes sortes, la
plus accueillante, la plus renouvelée que je connaisse. A part
ma ville, bien entendu. Il ne faudrait pas que je me mette mal avec
mes amis… Blague à part, Amsterdam est unique. On
peut y passer des jours à flâner par tous les temps, les
musées sont magnifiques, les boutiques incroyables, les gens
souriants, l’histoire présente, les transports pratiques,
et leurs bonbons à la menthe que l’on trouve à toutes
les caisses me rendent fou. Amsterdam ne change pas : la gare
est toujours en travaux, les filles toujours aussi belles, et les vélos
toujours aussi dangereux.
Ne
vous avisez pas de traverser sans regarder. Un tramway freinera. Un
cycliste, non. Et en plus, vous vous ferez insulter sauvagement. Amsterdam
sans vélos, ne serait plus Amsterdam, mais on peut toujours
rêver… D’un autre côté, c’est
vrai que les vélos participent grandement à la fête.
Nulle part au monde vous trouverez des parkings à cycles aussi
vastes, des bicyclettes aussi folles.
Une
autre chose qui rend la vie agréable, c’est le prix des
fleurs. Cinq euros pour cinquante tulipes ! A ce prix-là,
on peut fleurir le bateau, la voiture, la chambre d’hôtel,
et si l’on fait attention, elles tiendront une bonne semaine,
même pendant le retour. Le secret ? Très peu d’eau,
et une poignée de pièces jaunes dedans. Essayez, vous
me remercierez…
Amsterdam, c’est un art de vivre, qui oscille entre humour,
tradition, bien-être et ouverture d’esprit. Les gens
sont curieux, ici. Curieux de vous, curieux des autres, curieux d’eux-mêmes.
Les relations vont vite, à ce rythme-là. De plus, la
plupart ont un réel don des langues. En plus de la leur, il
n’est pas rare qu’un Hollandais parle aussi anglais,
français, allemand…
Promenez-vous le long des canaux, rêvez, flemmardez, installez-vous
dans un Café Brun pour une bière, un café ou
un thé, prenez le tram pour n’importe où et rentrez à pied,
faites le tour de la ville dans la vedette ou le bateau-bus, dépensez
ce que vous voudrez aux puces ou chez les antiquaires, ne loupez
pas les musées si vous aimez les primitifs flamands, bref,
AMUSEZ-VOUS !
En
termes de musées, et d’endroits où aller, voici
une petite liste non exhaustive, mais certainement épuisante.
En tout cas, il faudra revenir…
Le Rijksmuseum : on ne le présente plus. Le siècle
d’or, la peinture flamande, mais aussi des impressionnistes, des
maisons de poupées, la faïence de Delft, et une argenterie à couper
le souffle.
Le musée Van Gogh : 200 tableaux et 500 dessins !
La maison de Rembrandt : retrouvez LA lumière…
Le musée Stedelijk, pour l’art moderne.
L’annexe du musée de l’Ermitage de St Petersbourg.
Le musée Amstelkring : une maison du XVIIème, au bord
du canal. Surprises !
La maison d’Anne Franck : pour pleurer sur une enfance
perdue et la stupidité humaine.
Et aussi le musée maritime, le musée historique (avec ses
tableaux des guildes du XVIIe quasiment dans la rue), le Palais royal,
le Béguinage, Madame Tussaud, Nemo, la maison de Hajenius (le
temple du cigare, sur Rokin), les puces de Waterlooplein, le marché au
fleurs (obligatoire), les antiquaires de Looier et ceux des boutiques
du quartier Spiegelwartier, vers le Rijks, le Red district, le soir…
Ah !
Je ne sais plus, moi, il y a tellement à voir ! Prenez
un pass pour les trams au bureau de l’Office du tourisme, à l’extérieur
de la gare, vous en aurez besoin. En ce qui concerne les restaurants,
profitez des indonésiens et de la viande argentine, et surtout,
ne loupez pas au moins un "Café Brun"
(le Hoppe, par exemple, ou le Papeneiland), et flânez sur Leidseplein,
près du Paradiso, et sur Rembrandtplein.
Cela m’étonnerait que vous fassiez tout ça en un
seul jour…
Nous non plus, notez. Nous sommes rentrés le soir au bateau, exténués
mais heureux, sachant que nous avions encore le lendemain matin pour
faire les courses avant de partir.
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