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 Fini
de rire !
Nous avons fait les stocks de fromage (aucun rapport avec celui que l’on
trouve chez nous), les stocks de tulipes, les stocks d’oignons
de fleurs, nous sommes parés. Nous quittons donc Sixhaven direction
Loosdrecht. Nous allons passer par Amsterdam, par le centre ville. La
première chose à faire, c’est de repérer l’entrée.
De fait, il y en a deux : Oude Schans, et Eilandsgracht. C’est
cette dernière que nous choisissons. Nous passons à côté de
Nemo, le musée de la Science, à la silhouette de bateau
vert bien reconnaissable, et de l’Amsterdam, une réplique
d’un trois mâts de la Compagnie des Indes. Il se visite,
et donne une idée assez exacte des conditions de vie à bord
au XVIIIème siècle. Très romantique, mais je préfère
nettement le confort du bord.
Justement, je vois se profiler un pont devant nous. Ça devrait
passer, mais il faut enlever tout ce qui dépasse : les vélos
et le feu de stationnement. Et la tête (alouette), aussi. C’est
vraiment bas ! Il n’y avait pas de toiles d’araignées,
nous les aurions nettoyées…
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Très lentement,
nous avançons dans Eilandsgracht. Voici un autre pont, que nous
traiterons de la même manière. C’est du juste, mais
tout va bien. Heureusement qu’il n’y a pas de marées !
De pont en pont, nous parvenons à l’Amstel, en visitant
la vieille ville sous un autre angle. Les choses changent ensuite :
sur notre gauche, nous laissons l’Opéra, puis l’annexe
du musée de l’Ermitage de St Petersbourg, nous sortons peu à peu
de la ville. Plus nous avançons, plus les immeubles se font modernes.
Je m’écarte un peu du bord, car deux tyrannosaures surgissent.
Il y a aussi un nain de jardin dans l’arrière cour de cette
maison. Probablement un lot…
Nous
reprenons une vitesse de croisière et retrouvons la campagne,
ses maisons, ses moulins, ses jolis canots. Bientôt, nous retraversons
un vieux camarade de jeux : l’Amsterdam-Rijn Kanaal. Toujours
aussi fréquenté. Nous ne nous attardons pas et revenons
au calme dans la jolie Oude Vecht. Les belles maisons succèdent
aux house-boats, et soudain… nous ne rêvons pas… Mais
oui ! C’est bien une cigogne !
Salem stoppe tout immédiatement,
puis exécute un savant demi-tour pour prendre la demoiselle en
photo. La bague à la patte et les yeux faits, elle n’a pas
l’air trop farouche, mais on sent qu’un rien l’inciterait à s’envoler.
Après quelques minutes, nous partons sur la pointe des pieds,
tout heureux de la rencontre. Elle devait être en livraison…
 Le
voyage s’achève. Les fins de croisières se font
toujours les yeux dans le vague (sans jeu de mots), l’esprit
ailleurs, le corps un peu absent. Nous n’échapperons pas à la
règle. C’est cela, la magie du tourisme fluvial.
On voudrait que ça dure plus longtemps. C’est l’utilité des
souvenirs et des photos de vacances. Les bons moments ont tous leur éternité.
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