Pour les vacances…

Les aventures de Nénesse Cargo
détective
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Au matin, l’équipe au complet boucle le bateau, et part à la découverte du château d'Ancy, fief des Clermont-Tonnerre, un palais renaissance réalisé en 1546 par un architecte italien, Sébastien Serlio, pour Antoine III de Clermont-Tonnerre, beu-frère de Diane de Poitiers. En 1683, il deviendra propriété de Louvois, ministre de Louis XIV, puis reviendra aux Clermont-Tonnerre, avant d'appartenir aux princes de Mérode, puis à différents propriétaires.
On visite une vingtaine de pièces, toutes plus belles les unes que les autres, meublées somptueusement, aux plafonds peints et décorés, et aux parquets exceptionnellement entretenus. C’est un régal pour les yeux et l’imagination qui s’envole. De la salle des gardes à la bibliothèque, en passant par les divers salons, les chambres et les galeries, c’est un voyage somptueux dans le passé. Aux murs, fresques et tableaux placent Ancy-le-Franc en rival direct du château de Fontainebleau, ce qui n’est pas peu dire… Le site Internet du château en témoigne, d’ailleurs (à voir absolument).

Au sortir du château, un mur porte, sculpté dans le grès blanc, devinez quoi…un escargot bien sûr ! Il faudra que je me renseigne pour savoir de qui il s’agit.
C’est les yeux remplis de merveilles que la petite troupe a fait ensuite son marché, aux portes même du château, et visité la petite ville d’Ancy-le-Franc, où il faut voir également la faïencerie et le petit lavoir aux allures romaines. Sur le mur d’une maison à côté de ce dernier est apposée une plaque à la mémoire des pionniers partis en Nouvelle-France au début du XVIIème siècle. Souvenirs, souvenirs…
C’est de retour au bateau que le drame est arrivé. Tout l’équipage s’était préparé pour le déjeuner sur le pont arrière, lorsque le photographe, en cherchant quelque chose dans le sac photo, m’a découvert. Il m’a, délicatement, je le précise, sorti de ma cachette, et posé sur le pont. Fini, l’incognito ! Je ne pouvais pas lui expliquer la raison de ma présence, car je ne parle pas humain, et lui ne parlait pas escargot. Le chapeau l’a intrigué, bien évidemment, et il a rapidement saisi que je n’étais pas semblable à mes congénères. Mais après tout, j’étais sur mes terres, en Bourgogne, et cela a semblé les toucher tous. Alors ils m’ont donné une feuille de salade (succulente), et m’ont laissé tranquille. Je suis à la fois rassuré et inquiet. Mon enquête va-t-elle s’arrêter là ? La suite du voyage me traumatise déjà…

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Texte & Photos: © JF Macaigne
Suite du voyage